Allaitement et sevrage 6 minutes

Allaitement : où trouver de l’aide ?

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De retour à la maison, vous n’aurez plus à vos côtés l’équipe des professionnels de santé de la maternité, dont vous sollicitiez l’aide et qui répondait à toutes vos questions. Vous commencez votre congé maternité. Néanmoins, vous n’êtes pas seule ! Comment encourager la participation du deuxième parent à l’allaitement ? Vers qui d’autre, proches ou moins proches, vous tourner pour vous faire aider en cas de difficultés ? Où trouver les réponses à toutes vos interrogations ? Pour allaiter sereinement votre tout-petit, apprenez à vous entourer !
Les chamboulements liés à la naissance du bébé et la fatigue de l’accouchement entraînent certaines femmes à arrêter leur allaitement au bout de quelques semaines… Accompagnement, conseils, et soutien quotidien de vos proches, notamment de votre partenaire et de professionnels de santé formés à l’allaitement, sont essentiels pour passer ce cap.

Allaitement : l’aide de l’entourage

Les premiers jours et premières semaines après la naissance du bébé ne sont pas toujours évidents pour les femmes, notamment pour celles qui font leurs premiers pas en tant que mères. La fatigue, les chamboulements dans votre corps (montée de lait, variations hormonales…), la responsabilité de ce petit bébé dont il faut veiller à la bonne évolution du poids et de la croissance… Cela fait beaucoup ! Mais, même si vous allaitez, vous n’êtes pas seule à pouvoir prodiguer les soins à votre nourrisson : n’hésitez pas à solliciter l’aide de votre entourage et de votre partenaire, en particulier, car vous avez besoin de vous reposer.

Le soutien de votre partenaire

S’il ne peut pas allaiter son enfant, le deuxième parent ne demeure pas moins un acteur essentiel pour aider à la mise en route et au prolongement de l’allaitement maternel ! Il peut d’ailleurs vous soutenir dès la grossesse en vous accompagnant à des séances de préparation à l’accouchement pour poser, lui aussi, toutes ses questions aux professionnels de santé.

Le deuxième parent représente :

• Un soutien moral

À vos côtés chaque jour, il peut vous encourager et vous soutenir dans les moments de doute, veiller à votre tranquillité pendant que vous nourrissez le tout-petit avec votre lait maternel, gratter ses petits petons pour éviter qu’il ne s’endorme au sein…
Il continuera d’être présent, et de façon plus importante encore, dans toutes les tâches du quotidien ; il est un pilier sur lequel vous pourrez continuer à vous reposer.

• Celui qui prend soin de vous

En tant que jeune maman, votre préoccupation première est d’apporter tous les soins dont le bébé a besoin, au risque de vous oublier un peu. Votre partenaire veillera au respect de votre repos entre les tétées (en limitant le nombre de visites, par exemple), à ce que vous pensiez à boire de l’eau (notre article Tisane d’allaitement, eau : bien s’hydrater pendant l’allaitement), à ce que vous ayez une bonne alimentation. Il peut aussi vous apporter les produits et accessoires utiles à chaque tétée pour que vous adoptiez une bonne position d’allaitement, confortable pour vous mais aussi pour votre bébé pour que la prise du mamelon soit optimale (coussins, ou coussin d’allaitement, lange…).

En plus d’octroyer aux femmes des moments de calme bien mérités, cela permet aux deuxièmes parents de tisser des liens avec leurs bébés, tout en les aidant à trouver leur place de parent. En effet, il n’est pas toujours évident pour le parent de se positionner dans le duo qui se forme naturellement entre la maman allaitante et son enfant : à vous de l’aider en ouvrant votre duo… pour en faire un joli trio !

Ainsi, une fois l’allaitement bien mis en place, pourquoi ne pas tirer votre lait pour vous octroyer un petit moment rien qu’à vous pendant que votre bébé se verra donner un biberon de votre lait maternel par son second parent ? Pour lire tous nos conseils à ce sujet, consultez notre article Tirer son lait : guide pratique.

Retrouver le témoignage de François dans l'épisode 6 "Expert un jour, Parent toujours" ci-dessous :

Le soutien des proches

Puisqu’il est tout à fait normal de se poser des questions, n’hésitez pas à vous confier à votre sœur, cousine, amie ou tout autre proche. Par exemple : « J’ai mal au dos quand j’allaite… Tu privilégiais quelle position d’allaitement, toi ? Est-ce utile, selon toi, d’utiliser certains accessoires d’allaitement ? Est-ce que tu mettais de la crème sur tes mamelons ? » (Consultez notre article Prendre soin de son corps pendant l’allaitement), etc.

Vous avez dans votre entourage une amie, une sœur ou une cousine qui a vécu avec bonheur son allaitement ? Si vous la nommiez coach particulière en ondes positives ?! Et méfiez-vous des conseils issus d’une expérience personnelle isolée que vous pourriez lire sur des sites qui ne sont pas forcément adaptés à votre cas. Il y a autant de sortes d’allaitement qu’il existe de mamans et de bébés. Votre expérience n’appartiendra qu’à vous.

Vous pouvez leur faire part de vos doutes, exprimer vos souhaits en matière d’allaitement et votre besoin de vous sentir soutenue dans cette démarche. Mais si certaines partageront avec vous des conseils et astuces qui pourront indéniablement vous aider à certains moments, n’hésitez pas à faire le tri ! Écoutez-vous avant tout, si vous rencontrez des difficultés, tournez-vous plutôt vers des professionnels de santé, réellement formés à l’accompagnement de la mère allaitante.

L’aide de professionnels formés à l’allaitement

Si à la maternité les jeunes mamans sont entourées et épaulées par les professionnels de santé pour répondre à toutes leurs interrogations, le retour à la maison avec leur bébé peut être source d’inquiétudes.

Vous trouverez déjà quelques réponses ou pistes de réflexion aux questions suivantes sur notre site :

A quel rythme faire téter votre bébé ?

Comment vous assurer d’une bonne prise du sein ?

Que faire en cas de baisse de production de lait maternel ?

Comment réagir si la succion du bébé abime vos mamelons, ou si vous avez un engorgement ?

Il existe de nombreuses formes d’aide à l’allaitement. N’hésitez pas à prendre contact avec les personnes qui pourront vous prêter une oreille bienveillante et vous aiguiller lorsque vous rencontrez des difficultés à allaiter votre bébé :

  • La maternité dans laquelle vous accouchez,
  • Votre sage-femme,
  • Votre centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile),
  • Une consultante en lactation certifiée IBCLC,
  • L’antenne locale d’associations spécialisées comme le réseau Solidarilait ou la CoFam,
  • Le lactarium de votre région.

Bien souvent, le simple fait de partager vos interrogations ou vos moments de fatigue suffit à les rendre plus légers… Rappelez-vous, qu’importe l’aide choisie, veillez à vous faire conseiller par une personne spécifiquement formée à l’allaitement et avec laquelle vous vous sentirez en confiance, apte à vous suivre et vous soutenir tout au long de votre allaitement !

C’est notamment le cas des conseillères en lactation, ou aussi appelées consultantes en lactation. Ces personnes seront les plus à-même de vous indiquer s’il faut corriger votre position d’allaitement, observer la bouche du bébé et sa bonne prise du sein, évaluer si sa succion est efficace, vous orienter vers des accessoires spécifiques si nécessaire (comme l’utilisation d’un dal, ou dispositif d’aide à l’allaitement, pour donner un complément au sein à un bébé qui ne prendrait pas assez de poids, par exemple).

Il est tout à fait naturel d’avoir besoin d’être soutenue quotidiennement pour mener à bien l’allaitement de son bébé, surtout au début. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous entourer de vos proches, de solliciter l’aide de votre partenaire et enfin de vous rapprocher de professionnels dont c’est le métier. Cela vous permettra de vivre un allaitement plus serein pour vous comme pour bébé !

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Chaque semaine, des conseils liés à votre étape

AVIS IMPORTANT

Le Laboratoire Gallia encourage l'allaitement maternel au moins jusqu'aux 6 mois de l'enfant en accord avec les recommandations de l'OMS. En effet le lait maternel est l'aliment le mieux adapté aux besoins spécifiques des bébés. Par ailleurs, la réglementation interdit aux industriels de l'alimentation infantile de communiquer sur leurs laits pour nourrisson (0-6 mois). Consultez votre médecin.

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